Le classement des villes étudiantes pour l’année universitaire 2019-2020 donne la palme à Toulouse. Quarante-quatre villes ont été passées au crible suivant cinq critères.
Les thèmes et critères de classement des villes étudiantes de France
Comme chaque année, le magazine spécialisé L’Étudiant a publié son classement des meilleures villes étudiantes de France pour l’année universitaire 2019-2020. En tout, 44 villes ont été sélectionnées, puis réparties en trois grandes catégories : les métropoles qui comptent plus de 40 000 étudiants, les grandes villes de 20 000 à 40 000 étudiants et les villes moyennes de 8 000 à 20 000 étudiants.
Le classement des meilleures villes étudiantes de France porte sur cinq thèmes : la vie étudiante, le cadre de vie, l’emploi, l’attractivité et l’offre de formation. Tous les thèmes ont le même poids, et ce sont les villes performantes dans chacun des cinq critères qui occupent la tête du classement. Il faut donc qu’une ville soit bonne dans tous les domaines pour gagner le titre de meilleure ville étudiante de France.
Cette année, Toulouse prend la première place du classement devant Lyon, alors que ces deux villes étaient premières ex aequo l’année dernière. Montpellier, Rennes et Grenoble, qui complètent le top 5, ont conservé leur rang. Nantes arrive 5e ex æquo avec Grenoble en gagnant une place, tandis que Strasbourg est 7e en en gagnant deux. Paris et Bordeaux sont respectivement 8e et 9e, alors qu’Angers débarque dans le top 10 en se hissant à la dixième place.
Pour le thème de la vie étudiante et de l’emploi, Lyon se démarque grâce à sa diversité culturelle et son taux de chômage relativement bas (7,8 %). Toulouse remporte quant à elle la palme de la ville ayant la meilleure offre de formation. Les métropoles occupent les meilleures places du classement, alors que La Rochelle et Angers gardent respectivement leur domination dans le classement des moyennes et grandes villes.
Les villes françaises et leur loyer
L’Union nationale des étudiants de France (UNEF) a, elle aussi, publié son rapport sur le coût de la vie pour les étudiants dans les villes universitaires de France. C’est le montant du loyer dans le parc privé qui a été pris en compte. Sans surprise, c’est à Paris avec qui ont été regroupés les grandes villes d’Île-de-France (Nanterre, Créteil Guyancourt, Champs-sur-Marne, Saint-Denis, Cergy, Orsay et Évry) qu’on trouve les loyers les plus chers avec une moyenne de 873 euros.
La capitale francilienne est suivie de Nice (590 euros), Bordeaux (542 euros), Aix-en-Provence (537 euros). Lyon arrive 5e avec une moyenne de 535 euros. L’UNEF a aussi constaté une hausse de 3,86 % du loyer pour le parc des logements étudiants privé au niveau national. L’augmentation la plus importante (+7,25 %) a signalé à Bordeaux et à Évry. En revanche, les loyers ont baissé à Créteil (-1,01 %). On attribue cette baisse des politiques favorables en matière de logement étudiant.
Et ailleurs dans le monde ?
Selon l’institut spécialisé Quacquarelli Symonds, la meilleure ville étudiante du monde est Londres, suivie de Tokyo, Melbourne, Munich, tandis que Berlin ferme le top 5 des meilleures villes étudiantes du monde. Le top 10 est complété par Montréal (6e), Paris (7e), Zurich (8e), Sydney (9e) et Séoul (10e).
Des dernières années, Paris continue de descendre dans le classement, alors qu’elle occupait par le passé la première place pendant quatre ans. La raison de cette chute est la baisse de la satisfaction générale sur l’expérience des établissements parisiens. On retrouve trois autres villes françaises dans le top 100 : Toulouse qui se classe à la 74e place en gagnant 4 points, Lyon se retrouve à la 50e place après en avoir perdu 8, et Montpellier est 100e alors qu’elle occupait la 97e place en 2018.